
Nous quittons le Baobab Beach Lodge et faisons nos adieux à Marina et Rebecca, les sympathiques managers du Lodge. Rester 9 jours au même endroit créé des liens. La route est bonne. Depuis sa réparation, Fendi fait moins de bruit. Plus de fuite d’huile. Stéphane reste inquiet et reste à l’écoute du moindre bruit suspect.
Sur la route, nous retrouvons les scolaires marchant sur les bords de route avec leurs uniformes, seules les couleurs changent. Tantôt blanc, noir, bleu, vert kaki ou rouge. L’architecture change aussi. Après quelques dizaines de kilomètres en direction du Sud, vers Tofo. De nombreuses maisons en briques sont en construction. Et puis, de ci de là, toujours des maisons en tôle ondulée avec petit auvent.
Même les paysages diffèrent : des palmiers à profusion, des collines avec des routes toutes droites, se dessinent à l’infini.
Les vendeurs de bords de routes proposent des noix de coco, tomates, oranges, ananas, cacahouètes, noix de cajou, du bois, du charbon de bois et…. maintenant des briques, poteries en terre cuite dans des fours énormes.
Manifestation du MDM
Et toujours les groupes de manifestants pour les élections d’octobre prochain.
Nous nous approchons d’Inhambane avec son cadre balnéaire. Une des plus anciennes cités du littoral à l’architecture coloniale défraîchie. 10 siècles d’histoire. La ville a du charme avec son architecture sous influence arabe, indienne et africaine.
Nous nous arrêtons à Tofo et nous installons au Pariango Beach Motel, face à l’Océan Indien, au milieu du village. Pas vraiment un camping, mais Jochen, le propriétaire allemand nous autorise à camper sur le parking fermé du Motel.
Le temps de l’installation et nous filons voir la mer, faire une balade dans le village et son marché. Nous dinerons chez « Mama Bia », très petit restaurant local dans le marché. Calamars et crevettes et quelques Chamusas Samosas aux légumes. Très bon et peu cher : 200 méticals (3 euros le plat). Nous y rencontrons deux jeunes étudiants, l’une anglaise, l’autre américain, en stage plongée. Ils ont une énergie incroyable ! Est ce la plongée qui donne cette vitalité ?
Jeudi 19 septembre.
Nous nous laissons tenter par un Ocean Safari, organisé par l’école de plongée Diversity (très pro) et restons une nuit de plus. La guide, une jeune américaine d’Hawaî, nous accompagne sur un zodiaque à la découverte des Baleines, Tortues, Dauphins mais pas vu de Raies Manta. ni les fameux Requins Baleines. Snorkeling au programme. Mais la mer est agitée et nous n’en ferons pas. D’ailleurs je commence à avoir l’estomac dans les chaussettes. Envie de vomir. Mais le plaisir de voir les baleines me met du baume au coeur…
Nous finissons avec une bonne baignade et une tentative de repos sur la plage….car les vendeurs à la sauvette sont nombreux et gâchent parfois ces moments. L’endroit est vraiment génial avec cette plage immense et profonde. Paradis pour les surfeurs.

Vendredi 20 septembre.
Nous faisons la connaissance de Michel et Rodrigue, deux hollandais en vadrouille, dans un defender aussi vieux que le nôtre. Michel fait tout le tour de l’Afrique et remonte vers le Soudan.
Un au revoir à Loredana, une française, guide safari dans un parc national en Afrique du Sud, venue au Mozambique pour se ressourcer, après des semaines intenses de safaris. Nous l’avions déjà croisé au Baobab Beach Lodge et pendant l’Ocean Safari. J’aurai bien aimé l’interviewer sur son métier, atypique pour une femme (la plupart des guides croisés sont des hommes) et parisienne, de surcroit. La vie est faite de contrastes. Nous garderons le contact.
Un peu avant d’arriver à Xaï Xaï, nous croisons un groupe de français avec un Defender, arrêtés sur le bord de la route. Nous nous arrêtons pour voir si tout va bien. Solidarité de Defender oblige. Ils font une pause et nous en profitons pour échanger nos expériences. Gilles est breton et fier de l’être. Guide touristique en Afrique du Sud, il accompagne Julie et Steeve, Murielle et Daniel, le temps de leur séjour.
Il nous reste 3 jours avant l’expiration de notre visa au Mozambique. Nous nous rapprochons de Xai Xai et nous arrêtons au Montego Ressort, en bord de mer, après 3 km de pistes. Dernière baignade sur la plage déserte et à perte de vue, avant de quitter bientôt ce beau pays du Mozambique. La mer est agitée. Les vagues sont énormes.
Le lendemain nous partons pour le Limpopo National Parc, et logeons au Camping Aguias Pesquierias. Nous retrouvons le plaisir de la nature à l’état pur. « Rustique et chouette » me dit Stéphane. La douche est froide mais la vue sur l’Olifants River est splendide.
Puis direction le Kruger National Park, en Afrique du Sud, par le border de Giriyoudo.
Sans réservation et en pleine période des vacances scolaires pour les sud-africains. Tous les campings sont pleins. Allons nous trouver de la place ? Car sans réservation, pas d’entrée. Ce sont là les risques de l’improvisation. Nous verrons lorsque nous y serons !
Toujours de très beau paysages visités façon feuilleton avec parfois du suspens …. fendi redémarrera-t-il ?
Bisous à vous
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Merci LOLO, Fendi a encore fait des siennes….au prochain article tu sauras presque tout….hi hi hi
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