
J1 – 28 octobre 2019. Port Elisabeth. Nous quittons le continent africain comme on se sépare d’une vieille connaissance. Pincement au cœur. Ce continent on l’aime profondément. Décollage à 8h25. 10h de vol vers Sao Paulo. 4 films visionnés. 2 repas dans l’estomac. La compagnie brésilienne Latam assure. Service et personnel agréable et serviable. Nous arrivons le même jour, vers 17h30. Côtés sympas du décalage horaire. On a l’impression de gagner du temps.
Sao Paulo. Capitale économique et financière. Gigantesque métropole avec ses plus de 12 millions d’habitants. Nous sommes impatients de faire plus ample connaissance. Après une longue queue d’une heure pour le passage à la douane, et notre passeport tamponné, nous faufilons dans un taxi « conventionné » (128 Reals = 30 euros) qui nous amène directement à notre hôtel-appartement, dans le quartier Liberdade, près de la Plaça Sé. Il est 18h30 et il fait déjà nuit. Premières images. Les immenses buildings scintillent avec leurs milles lumières. Beaucoup de gens dans la rue, sans domicile. Parfois des hommes, torse nu, allongés au sol. Cela contraste avec la pudeur africaine. Ca sent la pauvreté. Graffitis colorés sur les murs. Les tenues sont plus légères. La chaleur nocturne. Il fait près de 27°. L’air est légèrement humide.
Routes et périphériques embouteillés en cette fin de journée. Au bout d’une bonne heure nous arrivons au 360 Suites Downstown Sé, grand building avec ses 26 étages. L’appartement se situe au 16ème. C’est pas New York mais presque. Le style est moderne. Epuré et fonctionnel. Frigo, micro-onde. Une petite terrasse nous plonge vers une vue sur la grande cité. Un « Waouh !» s’impose.
J2 – Avec le décalage horaire, nous nous endormons facilement et nous réveillons vers 4h du matin.
C’est donc de bonne heure que nous nous engageons dans les rues de Sao Paulo. L’architecture alterne entre modernité et anciennes constructions latines. Nous traversons la Plaça Sé, puis la Plaça Républica. La présence de nombreux cafés, ouverts sur la rue et souvent dans les angles, contrastent fortement avec les derniers jours passés en Afrique du Sud.
Nous traversons Plaça de Se et apercevons la Cathédrale de Sao Paulo sur notre gauche. De style néo–gothique, elle peut accueillir jusqu’à 8000 pelerins. Un tour rapide pour admirer les vitraux, remarquer les gens qui se confessent, ceux qui dorment sur les bancs d’église en position assise, d’autres se prient. L’église est un refuge pour les sans abris, le temps de quelques heures de repos et de sécurité.

Theatro Municipal. 108 ans. L’architecture « électrique » et l’aménagement intérieur, sont inspirés par le Palais Garnier de Paris. Construit, pour répondre au besoin de divertissement de la bourgeoisie pauliste brésilienne de l’époque.
Sur la terrasse du théâtre j’aperçois le bel immeuble de Sampaio Moreira (1924, 12 étages, 50 m), édifice de l’architecte Christiano Stocker, style « électrique » avec des références au néoclassique et à l’art nouveau, et celui de l’ancien théâtre, transformé en Shopping Center, le « Light ».

Nous y rencontrons Gloria, une brésilienne venue à Sao Paolo pour une semaine de visite. Elle habite à Campina Grande, une ville du Nord Est de 500 000 habitants. Professeur de portugais, elle parle le français et nous aide à comprendre ce que raconte le guide du théâtre. Nous passons quelques heures avec elle. Puis le guide nous propose de nous accompagner au Conservatoire, à quelques rues, sur la Plaça das Artes.
L’architecture est de style « brutaliste ». Ce mouvement moderne connaît un grand succès entre les années 1950 et 1970. Les différents bâtiments sont disposés comme des livres et donne une ouverture sur trois rues différentes.

Puis un grognement de l’estomac se fait entendre et nous rappelle qu’il est l’heure de déjeuner. Avec Gloria nous filons vers le Mercadao Municipal, marché couvert à deux niveaux, avec de jolis vitraux. Immense bâtiment avec de multiples échoppes de fruits et légumes, d’épices, de restaurants, de bars,…Mais cela nous semble « cher » et touristique.
« Je vous propose de passer dans la Rua 25 de Março », nous propose Gloria. « J’y ai repéré un restaurant ». La Rua 25 de Março vaut, à elle seule, le détour. Rue commerçante et surtout de fournisseurs en gros et vendeurs à la sauvette en tout genre. C’est une ambiance « électrique » et colorée. Le mouvement incessant des piétons, les voix hélant les mérites des produits à vendre, la musique,…je vous laisse découvrir :
Un déjeuner est pris dans un restaurant où l’on paie sa nourriture au poids. Système très fréquent au Brésil. Le restaurant se trouve bien souvent au dernier étage d’un centre commercial ou directement dans la rue. La cuisine est locale. Grand choix de salades, d’accompagnements, de viande, de poisson, de dessert. (J’écrirai un article lorsque nous serons plus avancés sur la nourriture brésilienne et ses nombreuses saveurs.)
C’est le premier jour dans un nouveau continent et une nouvelle ville. Beaucoup de gens nous ont mis en garde. « Faites attention à vos affaires. Sao Paulo est une ville dangereuse !! » « Passer votre chemin, Sao Paulo c’est pas terrible ! » Nous sommes sur nos gardes et essayons de comprendre les codes, percevoir l’état d’esprit des « Paulistas » (habitants de Sao Paulo). J’ai parfois l’impression d’être dans un jeu vidéo. Un parcours à réaliser, avec des risques d’attaques pouvant survenir sur les côtés devant ou derrière nous et il faut tirer pour les éliminer. Une idée à creuser pour Félix, mon fils, qui travaille dans une entreprise de production de jeux vidéos (Oi Féfé ! Beijos J).
Stéphane me dit le premier jour « C’est calme, tu ne trouves pas ? Les gens ne parlent pas ! ». Pendant que je réfléchis à cette remarque, il rajoute « En Afrique, les gens nous disaient bonjour !, se parlaient entre eux, tout en marchant ». « Oui et nous sommes dans une des plus grandes villes du monde ! Entre la 5ème et 10ème place, suivant les calculs ». En tout cas c’est la plus grande ville d’Amérique du Sud. Vient se rajouter cette chaîne télévisée brésilienne SBT, diffusant des vidéos d’attaque, de braquage, de meurtres,.., scènes de crimes, de vol enregistrées par les caméras de surveillance. Parfois des traces de sang sont encore visibles après une maltraitance ou un meurtre. La chaîne fait un appel à témoin pour les personnes recherchées. C’est une méthode assez trash. J’imagine les enfants voyant ces images…Violences.
Mais nous allons aimer, même adorer Sao Paulo. Ville riche au sens culturel, architectural, vie nocturne, animations, commerces,….la frénésie pétillante du Brésil. Tentons de vous décrire et de partager ce sentiment avec vous.
Tout d’abord le MASP, Musée d’art contemporain sur l’Avenida Paulista, son architecture est de style « brutaliste », il a ouvert ses portes en 1947.
Le quartier Vila Madalena est un quartier bohême. Graffitis, bars & restos, créateurs, galeries d’Art se succèdent. Vie nocturne y est très animée, jusqu’à point d’heures. Avec le Buco de Batman, petite ruelle avec des graffitis de Batman et autres. Un verre est pris sur une terrasse. Stéphane prend une « Original », je découvre le jus de Guarana, boisson phare du Brésil. Le Guarana, signifie « l’œil de l’Amazonie ». Il s’agit d’un fruit rouge. Le fruit tombe de l’arbre en grappe, à maturation. La coque éclot. Un grain blanc avec un point noir apparaît. Vue du haut de l’arbre, on dirait des yeux. D’où son surnom.
Et puis il y a cette présence japonaise qui attire notre attention. Il ne s’agit pas de touristes. Ils ont l’air parfaitement intégrés. Couples et groupes d’amis mixtes. Ils semblent à l’aise dans le paysage urbain. Le touriste se repère à son style vestimentaire, son comportement et son physique (différent du pays), au sac à dos, au short, à la casquette, au plan ou téléphone à la main pour se repérer, il regarde partout, marche lentement,….Et quoi d’autre ?
Bref ! Revenons à nos japonais. J’ai voulu en savoir plus. Le lendemain, nous décidons d’un quartier libre séparé. Bouffée d’air pour le couple. Stéphane décide de visiter le Musée du tatouage et du Foot. Je décide de remonter la trace de la présence japonaise.
J3 – Quartier libre.
Stéphane fait un tour au Musée du Tatouage et au Musée du Foot. 18 km à pieds.
Pour ma part, je traverse le quartier des japonais, Liberdade, etvisite le Musée de l’immigration Japonaise, la Casa japonese, la casa das Roses, le SESC.
Ph tatoo & foot
Le musée du Tatoo et du Foot pour Stéphane.
La présence japonaise
Musée de l’immigration japonaise, Quartier Liberdade.
Tout d’abord le 1er étage avec ses arts japonais : les céramiques, les armures de Samouraï, les kimonos, les reproductions de pièces de vie, l’espace cuisine, …retracent cette culture ancestrale japonaise riche de tant de beauté. C’est toujours un ravissement pour moi de retrouver cette culture que j’adore.
L’immigration japonaise a commencé en 1868, 1ers flux vers Hawaï, puis vers les Amériques en 1888, le Pérou en 1899 puis le Brésil en 1908. Au Brésil, l’esclavage est abolit en 1888, la révolution française, puis industrielle, viennent favoriser ces départs. Un vent nouveau souffle sur les libertés et l’envie d’entreprendre. La révision du régime Meiji encourage les japonais endettés à quitter le pays pour un monde meilleur.
Et puis les brésiliens ont besoin de main d’œuvre pour les plantations de café.
Plus de 243000 japonais émigrent vers le Brésil de 1908 à 1984.
Ryo Mizuno, a organisé la première vague d’immigration en 1906 vers le port de Santos, sur le fameux bateau nommé Kasato Maru.
C’est également la bourgeoisie, aux idées capitalistes, qui vient s’installer et investir dans les plantations de café. D’où les nombreux fermiers de Kobe, entre autre, prenant le large, en passant par le Cap de Bonne Espérance.
La culture japonaise est communautaire. L’entraide, le soutient et les projets communs sont rapidement mis en place.
Ce sont les années 30 qui connaissent le plus fort taux de départ. La deuxième vague est lancée entre 1930 et 1958. Mais des restrictions vont s’imposer rapidement avant la deuxième guerre mondiale. La constitution de 1934 impose un quota de 2% de la population autorisés à immigrer.
Lors de la deuxième guerre mondiale, les japonais, étant les alliés des allemands, le Brésil celui des Américains, les japonais deviennent les ennemis « intérieurs » des brésiliens. Ils sont alors au cœur des brimades, humiliations, arrestations, …la langue japonaise, italienne ou allemande, sont interdites dans les écoles. Il en est de même pour les activités culturelles, les journaux et revues.
Aujourd’hui, plus de 270 000 brésiliens ont des ancêtres japonais. C’est la plus grande communauté asiatique vivant à l’extérieur de leur pays, au Monde.
Je continue ma balade vers la Casa Japonese, avenida Paulista, autre lieu de démonstration culturelle. Architecture contemporaire. C’est le temps des Mangas. Une exposition est organisée au dernier étage. On y trouve des planches de Pineapple Army, Master Keaton, Yawara ! Happy ! Monster, Billy Bat, Mujirushi, Asadora !
Au rez-de-chaussée une bibliothèque riche en livres, vidéo permet de passer un moment agréable sur les canapés mis à disposition. Puis je traverse l’Avenida Paulista, vers la Casa das Roses.
La Casa das Roses
Lieu surprenant. Plus connu pour sa magnifique roseraie. Conçue en 1935 par l’architecte Ramos de Azevedo, cette maison fait tâche dans le décor de buildings de l’Avenida Paulista. Aujourd’hui, la maison est dédiée à la littérature et à la poésie. Expositions et évènements culturels s’alternent.
Puis un peu plus loin le SESC, toujours sur l’Avenida Paulista. Le dernier étage offre une vue sur la ville. La montée est gratuite et fortement fréquentée en week-end. C’est l’après midi et nous sommes un Jeudi. Je monte les doigts dans le nez. Personne, ou presque. Pas de contrôle des sacs, nada !
Et puis, au 5ème je m’arrête voir l’exposition photo de Sebastiao Salgado intitulée « Gold ». Je connaissais ce photographe brésilien talentueux que j’avais découvert à Paris, Maison de la Photographie, avec son exposition « Genesis », il y a déjà quelques années. A chaque fois, le même trouble : partagée par la beauté des images captées et le sujet douloureux évoqué. Ici l’ancienne mine d’or de Serra Pelada, le dur labeur de ces mineurs, la tête plein d’espoir, le corps meurtri.
J4- Le 2 novembre, jour férié au Brésil. C’est la fête des morts.
Depuis 2006, des milliers de brésiliens déguisés se rassemblent, en couple, en famille, entre amis ou seuls pour une grande Parade des Zombies. Le rassemblement a lieu dans le centre, sur la Place du Patriarche et s’étend sur l’avenue 15.
La Parade des Zombies existe à travers le monde et a démarré en Californie en 2001.
Puis c’est l’heure d’un déjeuner en terrasse, accompagné par un groupe de musiciens locaux.
Des concerts sont organisés de part et d’autres du parcours et se prolonge jusqu’à minuit. L’ambiance est festive et joyeuse.
Le soir, après un break à l’appartement, nous retournons sur la Rua 15 de Novembro, pour une balade nocturne à travers les différents points de concerts, organisés à l’occasion de la Parade des Zombies. De nombreux policiers sont présents pour assurer la sécurité. L’ambiance est festive et cool. Les brésiliens aiment danser, se retrouver, écouter de la musique, chanter. Une vie nocturne riche et festive, au rythme de la Samba, rassemble . Il y a là un mélange ethnique qui fait plaisir à voir.
J5 – Le Parc d’Iburapuera.
Nous prenons le métro direction le Parc d’Iburapuera.
Que dire sur le métro ? 3 lignes pour relier les axes principaux. Le métro est propre, les rames sont récentes avec de larges couloirs et air conditionné. A chaque station, la présence policière rassure.
C’est une journée bien chaude. Nous sommes dimanche. Le parc est très fréquenté. En vélo, en roller, à pieds ou en vélo,…ca bouge dans tous les sens.
Direction Le Pavillon Japonais qui nous déçoit. La culture japonaise est si riche et le Pavillon la représente tristement. Quelques céramiques et les poissons dans le bassin extérieur attirent notre attention. Le jardin est petit et sans intérêt. S’il y a un choix à faire, privilégiez le Musée Historique sur l’Immigration Japonaise.
Le Musée Afro-brésilien est des plus riches. Mais toutes les œuvres sont mélangées et nous avons du mal à nous y retrouver. L’art nouveau est mélangé avec l’art primitif, les créateurs actuels avec des vestiges anciens. Toutes les explications sont en portugais. L’absence de traduction anglaise, rajoute à la difficulté.
Un tour au MAC, Musée d’Art contemporain, situé à l’extérieur, en bordure du Parc d’Iburapuera. La vue est grandiose est donne un bel aperçu sur le Parc d’Iburapuera.
Un dernier passage au SESC pour montrer l’exposition de Sébastioa Sagaldo à Stéphane. Impossible de monter, cette fois-ci, au dernier étage pour la vue panoramique. Une queue imposante se dessine aux abords du building.
Les points de vue et panoramas sur la ville.
Plusieurs lieux sont possibles : le SESC (17ème étage, gratuit), le Prédio Martinelli, le Condominio Edificio Italia (payant), Copan (payant, 38 étages), l’Edificio Sampaio Moreira, le MAC (gratuit), …

Ph massage + avenida Paulista
Puis un tour sur Avenida Paulista, fermée aux voitures, en ce jour dominicale. Un peu de shopping. Je m’achète une nouvelle robe, une première depuis 6 mois. Nous en profitons pour nous faire faire un massage assis. Le spectacle est dans la rue. Artiste, groupes de musique et de danses, marchands en tout genre, se succèdent…

Lundi 4 novembre.
Nous quittons Sao Paulo que nous avons adoré. La ville vaut vraiment le détour et je dirai même qu’il faut y passer au moins 5 jours, tellement la ville est riche de découvertes culturelles, architecturales, Le mélange éthnic, présence « japonaise » importante, les styles vestimentaires avec tenues légères et contrastés, la musique, la Samba, les anciennes constructions au milieu des buildings modernes, les hélicoptères qui survolent la ville, …et pour l’ambiance décontractée et l’attitude du « Tutto Bem ? » (« tout va bien ? ») des « Paulistas » tout simplement….
Et maintenant direction Rio de Janeiro.
De Pierrette : Je trouve que c’est super toutes ces découvertes qui vous sont offertes , â la rencontre des gens, des villes, de la culture.
Vous semblez heureux, c’est bien !
De Evelyne : premier article intéressant et bien fait. J’ai hâte du prochain.
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Bonjour Pierrette et Evelyne,
Merci pour vos commentaires, préférences et impressions. Oui la vie est un présent et se vit au présent, en tout cas nous en profitons pour nous autoriser à être heureux. Ressentir de la joie dans toute chose….Ce que nous vivons est unique pour nous.
Parfois les articles et surtout les derniers sont devenus plus longs. Plus détaillés. Certains apprécient d’autres moins. Les choses doivent aller vite…mais pour lire mes articles il faut se prendre le temps, se poser et apprécier. Je voudrais que le lecteur s’immerge dans l’ambiance, les sons, les ressentis,..comme s’il y était, et qu’il prenne ce temps, comme je prends le mien pour écrire ces articles.
Des bises
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Très important message. Bon Week-end à tous. Claudie
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Salut mes amis!
Quel bonheur vos connaître! J’ai aimé passé quelques heures avec vous deux. Oui, ici au Brésil il y a des violence, à cause de ça tu as beaucoup d’écouté « faites attention », mais, il y a beaucoup de richesse culturel. Desolée que dans le Musée Afro-Brésilien il n’ avait pas expo en anglais. C’est normal, surtout à l’interieur du pays, pour ça je t’ai dit: t’es courageuse!
Malheureusement c n’est pas facile étudier d’outre langue ici. J’ai adoré tes photos là bas, beaucoup de nos racine ont étés capturés. Pour regarder la vue do Copan est tout gratuit 😉 il faut arrivé à l’heure.
Mireille, tu va très bien dans le portugais, continue en étudiant la langue et puis retourner au Brésil, mais dans ma région, au mois de Juin, pour connaître notre culture, très different de São Paulo et Rio de Janeiro. Au Nord Est est beau et chaleureux, notre plages sont belles, toi et Stéphane vont aimer.
Profitez le Brésil. Bisous :*
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Obrigado Gloria! Foi um prazer passar esses momentos com você. Mantemos contato para progredir em nossos respectivos idiomas. Sou apenas iniciante … mas tento.Beijos !!!
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Super article très complet ! merci pour toutes ces news, infos, photos, sons, c’est super de vous lire…
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Merci Florence. Ca me prend un peu de temps car je veux bien faire. Mais parfois peut-être un peu trop long !
Je veux que le lecteur ai l’impression d ‘y être, de voyager avec nous. Beijos
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C « est moins long que mes 25 heures pour Tahiti… Mais l’ avion est une habitude et quelle bonne habitude. Bon séjour et vite de vos bonnes news… lisses.xxxx
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