

Départ de Cape Town sous la pluie. Nous prenons un dernier breakfast au Café Paris où Jack le hollandais nous y attend. Quelques ravitaillements pour les prochains jours. Sur le parking du supermarché Jean Luc, un sexagénaire dans sa Mazda décapotable nous interpelle. Venu en Afrique du Sud pour une étape vers le Paraguay, il y a 37 ans, il n’en est jamais reparti. Homme d’affaires de la nuit, il a géré des boîtes de nuit, restaurants, crêperies. Coïncidence. Il vient de Nantes.
Nous prenons donc enfin la route vers le Nord. Les paysages changent est sont plus verdoyants. De ci de là des troupeaux de moutons et de vaches. Il pleut toujours. Puis le soleil apparaît mais le fond d’air reste frais, sensation de fraîcheur amplifiée par un léger vent. Nous nous arrêtons près de Stranfontein. Petite ville en bord de mer. Nous trouvons un emplacement réservé pour le pique-nique.
Un quart d’heure à peine plus tard, une Mercedes Sprinter s’approche. Des français de Nîmes. Françoise et Alain, retraités ont décidés de vivre, la plupart de leur temps, sur les routes. 3 ans passés en Amérique. 14 mois en Afrique à parcourir les routes de Namibie, du Botswana, de la Zambie, du Zimbawé, de l’Afrique du Sud et j’en passe. Rapidement nous sympathisons et décidons de partager le dîner. Le vent se lève. Françoise nous propose de nous mettre à l’abri, dans leur 4×4 aménagé. Alain et Françoise sont sur la route du retour. Ils décident un shipping de leur véhicule vers Anvers. Eux prendront l’avion. Je les trouve incroyablement courageux, détendus et très sympathiques. C ‘est chouette de pouvoir vivre ainsi ses rêves.
Pour nous c’est la première nuit avec Fendi depuis nos retrouvailles. La nuit est fraîche. Nous avons vraiment froid, même sous la couette. La température descend à 5. Stéphane garde son tee-shirt, je garde mes chaussettes.
Les rencontres. Parfois, et très souvent, se font spontanément. Un regard, cette première attention portée à l’autre, une question, un sourire, une demande, une curiosité, un conseil,…simplement …et l’échange se créé. Les gens viennent vers vous, nous allons vers eux, vous parlent, vous donnent leur confiance, vous offrent leurs sourires, vous prêtent une oreille attentive, expriment leurs sentiments et opinions sur leur pays, leurs vies, leurs proches. Sans compter leurs désirs de vous faire connaître les lieux à voir et à connaître.
Lire la suiteOdette et Madame Sophie, enseignantes engagées à l’école publique de Mbodiène
Odette, Directrice de Maternelle et enseignante à l’école publique de Mbodiène, écoutez :
Témoignange de Mala Dialo, parent d’élève à l’école, écoutez :
« Madame » Sophie, Enseignante à l’école publique de Mbodiène, écoutez :
Vendredi. Abdou, gardien de maison et avec qui nous faisant le tour du village, me lance : « Tiens, regarde ! C’est la maison du tailleur ». Ni d’une, ni deux, je pousse la grosse porte métallique entre-ouverte pour faire la connaissance de « Thio » tailleur émérite du village, installé là depuis plus de 40 ans. Il est là sur sa chaise et fait frémir sa vieille machine à coudre, qui tourne à bloc. Lire la suite
Ecoutez Adama, pêcheur à Nianing
ADAMA ancien réceptionniste devenu pêcheur à Nianing…
Ils sont 11 adultes dont 2 enfants à tirer les filets hors de l’eau. La scène se passe à une centaine de mètres de notre campement sauvage. Un enfant reste sur la pirogue colorée. Les autres pêcheurs forment deux lignes verticales face à la mer. Le filet forme un U à l’envers. La pêche « Banlaou » à la pirogue se distingue de celle au chalutier. Je m’approche d’Adama qui veut bien m’expliquer comment on pêche ici à Nianing et ailleurs au Sénégal.